Le hussard sur le toît

Le hussard sur le toît

€150.00

L’enfant qui était en moi

72 page couleur

Papier photographique couleur

Format 30X30cm

Quantity:
Ajouter au panier

Lorsque durant l’été 1994 Jean-Paul Rappeneau commence à tourner son film fabuleux « le hussard sur le toît », entre Buis-les-Baronnies et les forêts de Talloires, il fait immédiatement appel à Hans Silvester dont le premier album « Camargue » fut préfacé au début des années soixante par l’immense Jean Giono. Qui pouvait être plus proche de la Provence et du grand écrivain que Hans Silvester, il est le romancier des gestes et des regards. Jean Giono est le plus grand photographe des collines, des déserts de chênes verts, des hameaux perdus.

« Je n’ai jamais tué l’enfant qui était en moi. » dit Hans Silvester. En cela il ressemble à Angelo, le jeune héros du « Hussard sur le toit », tous deux jubilent. Deux enfants doués pour le bonheur. Deux aventuriers. Angelo est un cavalier intrépide qui traverse des paysages fabuleux dévastés par une épidémie, peut-être le choléra, plus sûrement une épidémie qui se transmet par la parole, par prosélytisme, « Je n’ai jamais tué l’enfant qui était en moi. » dit Hans Silvester. En cela il ressemble à Angelo, le jeune héros du « Hussard sur le toit », tous deux jubilent. Deux enfants doués pour le bonheur. Deux aventuriers. Angelo est un cavalier intrépide qui traverse des paysages fabuleux dévastés par une épidémie, peut-être le choléra, plus sûrement une épidémie qui se transmet par la parole, par prosélytisme, c'est-à-dire par la peur.

La puissance de ce roman et de ces photos est de lancer des flots de lumière sur la peur et la beauté ; beauté de Pauline, des plateaux sans rives, des chemins ourlés de l’or des genêts, du sang des coquelicots et de cette peur qui rend l’homme cruel, égoïste et dangereux. Que cette peur se transmette en 1832 ou en 2022, c’est la même épidémie de ténèbres. La beauté dont nous avons besoin pour écarter ces ténèbres se trouve sous la plume magique de Giono et l’œil exceptionnel de Hans Silvester. Tous deux nous font caracoler sur les territoires infinis de l’imagination, le seul royaume qui n’a pas de frontières. Ces inventeurs de liberté sont les meilleurs médecins contre la peur qui appelle parfois la tyrannie.

Ces deux rêveurs nous passionnent parce qu’ils sont passionnés, ils enivrent les mots, les paysages et chevauchent au plus profond de nos songes, là où nous n’osions pas aller…

René FRÉGNI